
Votre mission, si vous l’acceptez : visiter Lyon en 1 jour et demi. Pari tenu ! A ce rythme, pas le temps de musarder dans les musées, l’objectif était clair : parcourir les principaux quartiers et découvrir la capitale des Gaule et ses merveilles en un minimum de temps.

Jour 1 : Fourvière
Pour ce premier jour, je ne pouvais pas faire autrement que…monter ! La recherche du panorama me pousse toujours à rejoindre les hauteurs ; là, elle m’a conduite dans les escaliers de Fourvière.
Fourvière, c’est pour moi le symbole de Lyon : c’est la basilique et son architecture néo-byzantine, c’est le festival « les Nuits » et sa programmation éclectique, c’est le tunnel et ses traditionnels bouchons sur la route des vacances.

Après avoir laissé les bagages à l’hôtel, me voilà à l’assaut de l’impressionnante montée des Carmes déchaussés ! Le calme qui se dégage en haut de ce long escalier nous ferait presque oublier que l’on se trouve dans la 3e ville de France. La vue qui porte jusqu’aux tours du quartier Part-Dieu nous ramène à la réalité.

On se dit qu’on a déjà bien monté et qu’on est presque arrivé. Raté ! Déjà, la montée Nicolas de Lange, que dire, l’inteeeerminaaaable montée Nicolas de Lange, se profile. Je n’ai pas eu le courage de compter les marches, je sais juste qu’il y en a beaucoup trop pour mes petites jambes (on me dit dans l’oreillette qu’il y en a 563) !
Tiens, à ce propos, je viens d’apprendre qu’une course dénommée TALC (pour « Truc à la con », ça ne s’invente pas !) consiste à monter et descendre de la colline pendant 24h non stop (via cette fameuse montée Nicolas de Lange et descente via la Sarra). Sont fous ces Lyonnais !

Bref, trêve de digression, la montée nous permet d’arriver à la basilique de Fourvière et à son superbe panorama sur la ville. Lyon s’étale sous nos yeux, jusqu’à l’infini. Malgré le ciel gris et la lumière faiblissante de fin de journée, on aperçoit les sommets enneigés des Alpes (c’était en novembre). Le temps m’a manqué pour visiter la basilique, ce sera pour une autre fois ! Va pour le théâtre antique, puis la descente vers le vieux Lyon, via la montée Saint Barthélémy.


Le parcours (voir le parcours détaillé)
Jour 2 : La Presqu’île, la Croix Rousse et le Vieux Lyon
Départ de l’immense place Bellecour pour cette seconde journée. Direction la colline de la Croix Rousse, en passant d’abord par les rues commerçantes de la Presqu’île. C’est ici que bat le cœur de Lyon. J’ai beaucoup aimé la rue de la République, piétonne sur une bonne partie de sa longueur, la place des Terreaux et sa fontaine Bartholdi, et la célèbre façade de l’opéra de Lyon, agrémentée depuis 1993 d’une haute verrière dessinée par Jean Nouvel.


Sur le quai Saint Vincent, on se prend au jeu du « qui est qui » devant le mur des Lyonnais, où sont représentés les grandes figures de la ville. On profite aussi de la promenade au bord de l’eau pour admirer les façades colorées du vieux Lyon, sur le quai d’en face. Un peu plus bas, sur le quai Saint Antoine, on goûte les spécialités lyonnaises et les produits du terroir sur le marché qui se tient le dimanche.


Pour la suite de la visite, on prend de la hauteur ! Haut lieu de la révolte des canuts, la colline de la Croix-Rousse aligne ses hautes façades aux larges fenêtres en amphithéâtre au-dessus de la Presqu’île. Il y respire un Lyon authentique, moins touristique que la Presqu’île et Fourvière. Ici, c’est la « colline qui travaille », en référence aux nombreux ateliers de soierie qui faisaient la réputation de la ville, et en opposition à Fourvière, la « colline qui prie ».
On y trouve quelques traboules célèbres, comme le passage Thiaffait ou la cour des Voraces, ainsi que plusieurs panoramas sur la Presqu’île et Fourvière.


Pour le Vieux Lyon, j’ai opté pour une visite guidée proposée par l’Office de tourisme. D’une part parce que les traboules sont difficiles à trouver quand on ne connait pas la ville. D’autre part parce que nombre d’entre elles sont fermées au public (et ça, le guide le sait !). En plus des traboules, le guide nous donne un éclairage historique sur le vieux Lyon et son architecture ainsi que sur la cathédrale Saint Jean-Baptiste. Le point de départ se trouve au bureau de l’Office de tourisme, place Bellecour.

Il fait bon flâner dans le Vieux Lyon ! Des rues piétonnes et des façades d’époques médiévale et Renaissance. Des trésors d’architecture planqués dans les cours d’immeubles. Un panel de couleurs chaudes qui rappellent un peu l’Italie (de nombreux Florentins s’étaient alors installés à Lyon). Le Vieux Lyon, c’est l’un des quartiers les plus vastes de cette période qui soit resté intact.


Ça fait longtemps que je me dis qu’il faut que je me décide à visiter Lyon ! Ça sera surement pour une petite escapade en fin d’année prochaine 🙂
C’est une ville pleine de richesses. Si vous avez l’occasion, n’hésitez pas à faire appel aux greeters, c’est un concept que j’adore et que j’ai testé avec succès à Marseille. Pour Lyon, je ne m’y étais pas prise assez tôt pour pouvoir le faire et je le regrette.
Article très intéressant d’autant que semaine prochaine, je vais visiter la ville mais je vais y rester 3 à 4 jours. merci pour ce post.
Merci de votre visite. 3-4 jours, c’est bien, vous aurez bien plus le temps de profiter que moi ! Vous pourrez même tester les fameux bouchons lyonnais.